Ce cours est destiné à la fois aux manipulateurs nouvellement affectés sur un poste équipé du CBCT (scanner embarqué) comme aux plus anciens désireux de se remettre à niveau après une longue période  sans pratique.

Rappel : Introduction à l'IGRT, avantages du 3D sur le 2x2D PDF 2D vs 3D 

    • Qu'est-ce que le "Point de Référence Correction" ? Le PRC est le point qui ne bouge pas lorsque l'on clique sur "Convertir en correction" (en d'autres termes, les coordonnées de ce point ne changeront pas quand on tiendra compte du fait que les rotations ne sont pas corrigées sur les tables sans Hexapod). Par défaut il est confondu avec l'isocentre. En conséquence, les valeurs de décalage en translation affichées, qui sont celles de l'isocentre, ne changent pas lorsque l'on convertit. Cependant, si l'on souhaite que ce soit un autre point qui ne bouge pas (un OAR par exemple, ou la tumeur si l'isocentre n'est pas dans le CTV), on peut calculer un décalage de l'isocentre nécessaire pour que ce PRC reste au même endroit quand on enlève les rotations. Dans ces conditions, les valeurs de décalage en translation sont modifiées car l'isocentre est décalé de telle façon que le PRC ne bouge pas. Cette fonction n'a d'utilité que si l'on ne peut pas appliquer les rotations (table sans Hexapod).  Voir la vidéo "Point de référence Correction"
  • Utilisation du XVI :
    • Traitement de l'image 3D de référence : Les images de référence directement issues des consoles de dosimétrie doivent être retravaillées avant utilisation. Ceci dans le but d'en faciliter l'usage et de mettre l'accent sur certains points qui seront détaillés par localisation. Voir le diaporama "Optimisation référence"
    • Méthode générale : Quelle que soit la localisation, l'analyse d'une image de contrôle respecte une chronologie similaire.  Voir la vidéo "principes généraux" . Une fois l'acquisition faite :
      • On contraste l'image (medium) afin d'équilibrer le vert et le violet
      • On peut d'ores et déjà jeter un coup d'oeil au résultat avant fusion. Ceci permet de détecter une éventuelle erreur de dossier, des repères cutanés peu fiables ou un décalage inopportun 
      • On lance la fusion
      • On vérifie qu'il n'y a plus ni vert ni violet dans la zone d'intérêt ce qui confirme un fusion correcte
      • Si tel n'est pas le cas, on peut relancer la fusion et corriger la zone d'intérêt ou le mode de fusion jusqu'à obtenir une fusion optimale.
      • On contrôle que les rotations ne dépassent pas les tolérances admises
      • On annule les rotations uniquement si on ne dispose pas de l'Hexapod
      • Le cas échéant, on fusionne sur le masque, en ton de gris (ou sur grains) et sans rotation 
      • On passe en mode "coupé" et on contrôle le positionnement de la cible quand elle est individualisable (CTVHR)
      • Le cas échéant on contrôle le positionnement du CTVBR dans son PTV
      • On note les décalages et on les compare à la grille de tolérance
      • On corrige la position

Quelle que soit la localisation, on procède généralement en 3 étapes successives, pour répondre à 3 questions fondamentales :

  1. Première question : Est-ce que le patient est bien aligné ?Dans ce contexte, on va effectuer de préférence une analyse des structures osseuses du squelette axial avec une zone d'intérêt adaptée, et contrôler les rotations (si fusion OK)
  2. Deuxième question : Est-ce que la tumeur est bien placée ?Pour le savoir on va se recentrer sur le CTV et corriger le positionnement si nécessaire (à la main ou par double comparaison dans un masque)
  3. Troisième question : Est-ce que les volumes annexes ne sont pas trop décalés ?Avant de valider le décalage, on va contrôler que les OAR ne sont pas décalés dans le mauvais sens (isodoses supérieures) et/ou que les éventuelles chaines ganglionnaires ne sortent pas du PTV.

Pour mémoire, les référents 3D sont Eric Démarez, Stéphanie Marcet (ORL) et Emilie Cartal (poumon). Les modes opératoires sont disponibles sur Blue Medi : MO-990 Utilisation de lXVI et A-942D Manuel simplifié Elekta

Vous pouvez à présent tester vos connaissances en répondant au

 quiz imagerie 3D