Ce cours a pour objectif aussi bien d'initier un nouvel arrivant que de rafraîchir la mémoire d'un "ancien" ou tout simplement de tester ses propres connaissances.

 

Pour toute précision, n'hésitez pas à solliciter votre collègue correspondant "Matching"... à savoir Mickaël Khau (à défaut Henri-Pierre Rivoire, Eric Démarez). 

L'intégralité du cours est disponible ici :  PDF Matching

Introduction à l'IGRT, limites de l'imagerie 2D : PDF Introduction IGRT

Les Modes opératoires sont disponibles sur Blue Medi : MO-705

Mise en garde : Au niveau thoracique et abdominal, le principal danger est l'erreur d'une vertèbre. Il est donc recommandé de ne pas se concentrer exclusivement sur la colonne mais de tenir compte également des organes non sériés (crêtes iliaques, apex, crosse aortique, carène, culs de sac pulmonaires, etc.). Pour la même raison, il est recommandé de décaler radicalement l'image avant d’entamer le matching afin de ne pas être influencé par une éventuelle erreur préexistante.

 

Définition : Le "Matching" consiste à contrôler la position d'un isocentre en comparant une image de contrôle avec sa référence sous forme de DRR.

  • Quelles sont les conditions pour pouvoir matcher une image de contrôle ? Voir la vidéo
    • définition du positionnement
    • dénomination correcte de l'image
    • Pas d'approbation antérieure
    • acquisition de l'image à 0°, 90°, 180° ou 270°
    • Pas de rotation isocentrique
    • association de la DRR
  • Comment préparer une DRR pour optimiser le matching ?  Voir la vidéo
    • Il faut tracer sur la DRR toutes les structures susceptibles d'être utiles au matching (10 cm autour du volume cible)
    • Bien jouer sur les contrastes pour repérer aussi bien les os les plus denses que les tissus les plus mous
    • Contourer des structures aussi bien verticales qu'horizontales pour un recalage aisé en 2D
    • Ne pas hésiter à contourer des structures imprécises mais non sériées (crosse aortique, cul de sac pulmonaire...)
  • Comment matcher une image de contrôle ?  Voir la vidéo
    • Sélectionner l'image à contrôler
    • Cliquer sur révision
    • Cliquer sur calculer
    • Recentrer le réticule si nécessaire
    • Cliquer sur calculer décalages
    • Améliorer le contraste (filtre AHE au besoin)
    • Afficher uniquement l'image de contrôle et les structures de la DRR
    • Superposer les structures et leur contour en ajustant la rotation si nécessaire pour un maximum de précision
  • Pourquoi faut-il intégrer les rotations même si on n'utilise pas de table robotisée ? Voir la vidéo
    • Quand les axes de l'image portale et de la DRR sont différents, on ne peut pas superposer parfaitement structures et contours.
    • On est alors contraint de faire une moyenne, d'où une perte de précision
    • A l'inverse, en tournant la DRR afin de superposer parfaitement structures et contours, on obtient une précision optimale.
  • Comment matcher 2 images simultanément ?  Voir la vidéo
    • Cela n'est possible que si les 2 images sont prises avec des incidences qui diffèrent de plus de 30° et de moins de 150°
    • Cela permet de matcher des images qui n'ont pas été faites à un angle cardinal, par exemple 2 obliques
    • Attention cependant, il n'est pas possible alors d'intégrer les rotations, on perd donc un peu de précision

 

  • Quelle différence y a-t-il entre un matching par 2 images orthogonales et un contrôle 3D par XVI ?                  
    • Le matching Ant situe l'isocentre en Tête/pieds et Dte/Gche ainsi que la rotation Z
    • Le matching Lat situe l'isocentre en Tête/pieds et Ant/Post ainsi que la rotation X
    • Cependant la position en 3D peut être faussée si les structures observées sont dans un plan éloigné de l'isocentre (par exemple utilisation des os de la face pour vérifier le positionnement d'une FCP)
    • De plus la rotation Y n'est appréhendée ni par le Lat ni par l'Ant
    • Seul l'intégration des 3 rotations permet un positionnement de l'isocentre en 3D (XVI)